Enseignement primaire et secondaire

Depuis 2001, Darah-Afghanistan a construit 8 écoles dans la vallée d’Istalif, située à 50 kms au nord de Kaboul, la capitale. 2500 élèves sont scolarisés dans ces écoles de proximité qui vont du primaire au baccalauréat. Grâce à Darah, l’alphabétisation progresse, en particulier pour  les filles qui ont été privées d’instruction sous le régime des talibans de 1996 à 2001. Soutenir les écoles d'Istalif, c'est aussi retarder le mariage précoce des jeunes filles dès l’âge de 13 ans.

Depuis le 15/08/2021

A Istalif, nos écoles ont continué d’accueillir les élèves jusqu’à l’âge autorisé par les taliban, 12 ans, avec les mêmes institutrices. Par contre, les directeurs des établissements ont été remplacés par des taliban. C’est ainsi que l’inspecteur de l’éducation nationale d’Istalif a été renvoyé de son poste et nommé dans une autre ville en tant que professeur.

Les élèves plus âgées ont dû abandonner le chemin de leur lycée et certaines institutrices se sont retrouvées elles aussi cloîtrées chez elles, n’ayant plus d’élèves en charge. 

Depuis la mi-décembre, tous les établissements scolaires publics sont fermés en raison de l’hiver, et ce jusqu’au printemps, date de réouverture traditionnelle. 

Devant le désarroi de ces institutrices, abandonnées, alors qu’elles sont parfois le seul soutien financier de leur famille, Darah continue de leur verser un salaire pour l’ouverture d’une classe à domicile.

La classe dure trois heures par jour, 5 jours par semaine. Les élèves sont en majorité âgées de 12 ans. Nous versons également  le coût du combustible pour chauffer la classe. C’est ainsi pour ces élèves un moment de confort relatif, la vie étant devenue particulièrement rude tant au niveau alimentaire que du chauffage.

Une classe coûte environ 150 euros par mois, salaire, chauffage et fournitures scolaires comprises.

Darah Afghanistan a mis en place 4 classes clandestines à Kaboul et en finance une cinquième en Kapisa.

Actualités

04/10/23 - Fête des institutrices

DARAH continue de soutenir les activités traditionnelles comme la fête des institutrices qui a eu lieu le 4 octobre.  Il faut maintenir à tout prix dans la mesure du possible les évènements qui avaient lieu avant l’arrivée des talibans. Ces moments de retrouvailles entre les institutrices sont extrêmement importants pour les aider à lutter contre la dépression qui les guette toutes.  Ces femmes courageuses résistent avec leurs moyens, elles savent qu’elles ne pourront pas quitter le pays, et restent, voulant sauver ainsi une génération de l’ignorance.

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